Le plaisir de célébrer et de nourrir 2/2
Je vous dis et donne tout ce que je sais sur le catering
Quand je me suis lancée, j’ai essuyé les plâtres et je suis ravie de vous donner quelques conseils. Ce n’est pas tant que parmi vous il y a beaucoup de personnes qui font à manger professionnellement. C’est surtout qu’on peut être amenés, lors de notre vie, à cuisiner au moins une fois pour un nombre considérable d’invités, que ce soit pour sa famille (élargie), des amies, des voisines ou un événement. Cela nous oblige à sortir de notre zone de confort.
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Attention, je fais bien ici une distinction entre les responsables de famille, qui doivent assurer une cuisine quotidienne pour répondre aux besoins de leurs proches, et le fait de cuisiner pour une célébration.
Vous remarquerez que, dans une famille ou un groupe d’amis, ce sont très souvent les mêmes personnes qui reçoivent, cuisinent et nourrissent les autres. Au-delà du fait que la cuisine n’est pas le ‘truc’ de tous, ce n’est pas forcément toujours pour des raisons matérielles. Parfois, c’est même l’inverse.
On peut l’expliquer par l’habitude d’avoir intégré des automatismes organisationnels pour ne pas cramer son énergie lorsqu’on reçoit et nourrit les siens. J’explique très souvent à mes clients que cuisiner du riz pour 2 ou pour 100 personnes nécessite les mêmes gestes en cuisine.
Cependant, il se cache aussi souvent derrière ce type de profils dont je fais partie bien plus de recherche de validation qu’on ne le pense. La cuisine est aussi un langage de l’amour qui circule en cercle.
Se nourrir est un besoin primaire, bien manger et recevoir sont des privilèges.
Ceux et celles qui aiment faire à manger pour les autres, mise à part la question de la nécessité, ont souvent fait de ce domaine un endroit de contrôle, de maitrise et d’expression. Si je vous disais qu’à la base, j’étais une personne extrêmement désordonnée, vous seriez surpris d'apprendre que faire de la cuisine mon métier m’a permis de conquérir certains traits de caractère qui me faisaient vraiment défaut. J’y ai trouvé mon endroit pour canaliser une forme d’anxiété sociale, créer, m’organiser, m’accomplir et m’épanouir.