Un retour aux sources
Je suis en Australie pour plusieurs mois, un projet que j’ai rêvé et muris depuis quelques années pour permettre à mes enfants qui ont aussi la nationalité australienne de tisser un lien charnel avec ce pays. Le départ s’est concrétisé et organisé en septembre dernier quand j’ai trouvé un système d’échange de logement avec des amis d’amis désireux de passer plusieurs mois à Paris qui m’ont dit « We don’t mind the cold »… C’est sûr, qu’il valait mieux pour eux.
Je voulais aussi revenir pour rencontrer les nouveaux-nés de ma famille, passer du temps avec mon père, réouvrir le chapitre de deuil non réglé et faire perdurer le lien pour les prochaines générations.
Je n’avais pas du tout l’intention d’en parler ici, préférant vivre pleinement ce chapitre loin du digital, mais visiblement, j’ai encore un peu de taff pour vivre le moment présent. Par contre, j’ai aussi pris la décision il y a quelques jours de supprimer l’appli Instagram pour plusieurs mois dans laquelle je me retrouve de moins en moins, sans trop savoir si j’y reviendrai un jour.


Au revoir Meta.
Je n’y étais plus vraiment active depuis un bon moment. Substack est devenu depuis 6 mois l’endroit où je me nourris de plumes nourricières d’autrices et d'auteurs que j’adore. Je m’y sens bien avec vous, je partage certes beaucoup de recettes, mais aussi des réflexions, et un peu de moi. C’était décalé de parler cuisine hivernale, de créer des recettes de bouillons et de mijotés alors qu’ici c’est le plein été. Je fais aussi plein de découvertes que j’ai envie de partager avec vous sur des façons de se nourrir, de travailler, des rencontres, des réflexions et des systèmes alternatifs inspirants. Vous dire aussi à quel point on a de la chance en France dans plein de domaines, et que ça vaut vraiment le coup de se battre pour les préserver.